mardi 19 novembre 2013

La conduite automobile


On trouve toutes sortes de véhicules sur les routes
néozélandaises, mais pas celui-ci.
Par bien des aspects, la conduite en Nouvelle-Zélande est différente de ce que nous connaissons en Belgique et plus généralement en Europe. 

Une grande partie des véhicules qui sillonnent les routes sont sans conteste les Toyota, Nissan et autres marques nipponnes d’occasion importées directement du pays du soleil levant, la moyenne d’âge  avoisinant les 13 ans. Une voiture affichant 200.000 km au compteur est encore considérée comme ayant un « low mileage ». A l’instar des pays nord-américains, presque tous les modèles sont exclusivement équipés de boîtes de vitesse à transmission automatique.


Les routes hors des villes offrent souvent ce genre
de paysages.
Outre le léger détail qui veut que les véhicules doivent circuler du côté gauche de la chaussée, l’expérience de la conduite en Nouvelle-Zélande reste assez intuitive, le code de la route étant dans une certaine mesure plus simple que le nôtre. Pour résumer, en l’absence de panneau indiquant le contraire, tout véhicule qui tourne doit céder le passage à un véhicule qui ne tourne pas, et tout véhicule qui tourne à droite doit céder le passage à un véhicule venant de face qui tourne à gauche. A un croisement en T, on est prioritaire si on circule sur la barre du T, tout simplement. Dans tous les autres cas – et c’est là que ça devient bizarre - la priorité de droite s’applique. Une autre particularité, sans doute la plus difficile à mettre en œuvre,  est qu’un véhicule circulant sur une route hors agglomération (100 km/h étant la limite applicable) et voulant tourner à droite doit d’abord se ranger sur le bord gauche de la chaussée afin de laisser passer les véhicules arrivant derrière, avant de traverser toute la route une fois que la voie est libre des deux côtés. Bref, ces quelques règles sont très vite assimilées, d’autant qu’elles sont presque toutes assez logiques en fin de compte.



Admirez comme je me la pète à
donf'.
Les transports en communs étant très peu développés dans cette partie du monde, avoir sa propre voiture s’est vite avéré nécessaire, surtout depuis que nous avons déménagé et ne pouvons plus compter sur nos adorables anciens colocataires pour jouer le rôle de taxi. J’ai donc décidé de faire l’acquisition d’une de leur voiture, une  VW Vento (bah oui, une Allemande, histoire de ne pas faire comme tout le monde) bien bichonnée, ayant 15 honorables années de vie, 120 000 km au compteur et 115 petits chevaux. Rien d’exceptionnel pour ici. Une rapide simulation m’indique qu’en Belgique, je devrais payer environ 1750 € d’assurance annuelle responsabilité civile pour me mettre derrière le volant de cette auto. Ici, il n’est pas obligatoire d’assurer sa voiture, mais c’est évidemment fortement conseillé. A 70 € par an, ce n’est pas la ruine non plus. Non, il n’y a pas de faute dans les chiffres. A cela s’ajoutent d’autres frais périodiques, notamment l’équivalent du contrôle technique (un cinquantaine d’euros pour 6 mois) et la taxe de circulation (185 € par an dans mon cas). 


Pour formaliser le changement de propriétaire, rien de plus simple : on remplit un formulaire d’une page, on se rend à la poste avec le papier complété et son permis, on paie les frais administratifs de 9 dollars et le tour est joué. Félicitations, vous êtes désormais l’heureux propriétaire d’une voiture. Les néozélandais sont décidément des gens bien pragmatiques. 

Si les premières sorties se sont avérées très stressantes à cause de la double nouveauté de la conduite à gauche et de la boîte automatique, quelques séances ont suffi à donner confiance à notre conducteur chevronné, l’avantage étant que les routes sont bien larges et bien adaptées à la conduite en voiture. Finalement, ce n'est pas si difficile! Dès qu'on quitte Christchurch, les routes sont vides et les paysages grandioses, et alors là le plaisir est total. 

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